les ailes de l'ange(suite3)

« Annie, j’ai besoin de vous ! » A la voix autoritaire du boss des boss répondit dans le haut parleur la voix soumise de sa secrétaire.

« Tout de suite, monsieur ! »

Salima brisée dans son cœur et dans son corps, réajuster sa jupe longue autour de sa taille, retenant ses sanglots. Chaque geste qu’elle faisait pour s’habiller dans le bureau de son patron, enfonçait plus encore dans sa vie la soumission à laquelle elle était offerte ; la douleur vive et la coulée humide entre ses fesses, lui rappelait que la toute puissante mâle vindicte venait de la marquer.

Tout comme il le faisait pour ses bêtes d’élevage, l’homme tout puissant ici sur ce monde venait de poser le joug sur la vie de Salima ; bientôt elle ne se sentira plus salie, plus humiliée, mais l’objet dont on use à sa guise, selon son envie. Accepter, se taire et en souffrir le moins possible ; y trouver le plaisir ?…

Faisant tout pour montrer bonne mine, elle passait devant son patron, qui attirait d’un regard sa secrétaire à genoux entre ses cuisses velues.

Il s’était appuyé sur le bord de son bureau, les jambes écartées, le sexe encore semi flacide portait les traces de la sodomie profonde.

Salima vit sa collègue aux pieds de leur patron caresser les énormes cuisses, le visage levé vers l’homme souverain sur leur existence professionnelle.

La jeune femme s’arrêta près d’eux comme pour attendre que l’obèse lui ordonna quelque chose …

« A demain, mademoiselle Braïmi »

La jeune musulmane se dirigeait vers la porte du luxueux bureau quand elle l’entendit s’adresser à elle.

« Et n’oubliez pas, … » elle s’arrêtait pour se tourner vers son employeur…

« Oui monsieur ? »

«…Ce trou là est ma propriété ! »

« Oui, monsieur Cougard, pour votre virilité. »  Ayant dit cela, elle sortit du grand bureau, un nœud de rage dans la gorge, et une lourde tristesse empoignait son cœur.

Salima éclata en sanglots dans l’ascenseur qui la menait au rez-de-chaussée du building.

 

« Nettoyez-moi ça, maintenant… » Phil Cougard s’allongeait sur son bureau, satisfait, comblé par la vie, le pouvoir qu’il détenait sur les personnes était sa plus grande cause de jubilation.

Prononçant le nom d’épouse de sa secrétaire pour encore ajouter quelques octaves à son bonheur il disait en fermant les yeux :

« C’est ça, Dubois, … oui, doucement, faites-moi ça tout doucement… »

De toute sa masse échouée  sur la plage de bois précieux le gros homme se faisait laver à la salive de femme.

« Elle travaille bien du trou, elle pompe tout ou presque, avec un peu d’expérience… Mlle Braïmi est un bon ingénieur du son, informez-en la comptabilité. »

« Bien, monsieur Cougard, …» elle m’a laissé beaucoup de travail sur votre bâton d’amour… et très peu de votre si bonne humeur… »

« De mon foutre, Dubois ! »

« Oui, de votre foutre, monsieur »

 

« Tu crois que Leptika peut « accomplir » dans la vie de ce salaud ? Qu’elle peut lui illustrer sa méprise ? »

« Tu peux en être sûre, mais en as-tu envie Maitresse? »

L’attention d’Anghia se tourna tout vers Fourreau. Le langage parfois occulte de l’habitante du monde sous That pouvait prêter à confusion, c’est dans les yeux à la verticale pupille  dorée que la Terrien chercha à déchiffrer la phrase ambiguë ; elle répondit :

« J’ai envie d’en être sûre ! » Et cela seul suffirait-il à voir leur binôme transformer le grand prédateur de femme bonheur qu’était Phil Cougard, en une proie apeurée réclamant, la frayeur dans les yeux, que la torture prenne fin ! Qu’il voit comme il se nourrit mal, qu’il découvre que ses joies sont meurtrières de la nature humaine !

 Par quel moyen ? Ici, l’entité d’énergie pure qui provenait de l’union des deux consciences  d’Anghia et de Fourreau n’avait pas selon la Terrien les mêmes pouvoirs que sur d’autres mondes ! Ici pas de contact physique avec les maîtres, pas d’explosions de matière, pas d’ondes de rayons énergétiques, ni de mots ou phrases à hautes vibrations pour à travers les murs mentaux cristalliser les chairs ou fissurer les blindages les plus résistants ! Ici Leptika semblait à Anghia aussi inapte à réaliser ses buts, que le chat à faire trembler le lion !

« Ibaor ! » la voix de la reptilienne transi le sentiment nommé ‘Doute’ par Anghia et les autres maîtres  vivant sur ce monde. Il recula devant la guerrière qui s’avançait vers lui le finel prêt à lui servir de billet de départ définitif. « Tu dois servir notre maîtresse, mais si ton arrogance te pousse à régner sur ses terres, sous That tout le peuple du gynécée tournera vers ta principauté le vol des sulfurs ! »  Il se jetait face à terre aux pieds de Leptika… Anghia vit s’estomper le Déténon du doute sur sa pensée comme d’un tableau qu’on efface.

« Ici comme ailleurs je suis la force masculine de Leptika ! Et Fourreau est la force féminine, que mes rêves ensemencent … mais je ne sais pas rêver, ça !

Le voir mort, cet homme d’horreur ne peut suffire ! … Mon Déténon ne sera pas complet… n’est-ce pas Fourreau ? »

« Leptika est venue sans notre volonté, pour assister à ce que nous avons vu, son orbe à pris celle de ce maître dans sa course. Le plan de Leptika est dessiné loin de nos yeux nous ne pourrons en connaître la tête et la queue que lorsqu’il aura rampé jusqu'à la proie. Leptika a besoin de ton Déténon ; pour faire vivre son plan, formule-le, Maîtresse » Fourreau ne pouvait lui révéler, même si elle savait ce que devait souhaiter la conscience terrienne d’Anghia ; mais dans le silence de leur regards tout pouvait être dit. Les lames dorées de la Wielvard glissèrent sur l’océan vert d’Anghia, elles surfèrent jusque sur sa grève ; abandonnée aux sillages d’or, le trans attendait que lui arrive, amené par la fougueuse moitie féminine de Leptika, l’essence formulée sentimentalement, sans mots, dans le silence de la communion totale des principes mâle et femelle…un mot, un seul était la clé qui ouvrait à Leptika un champ d’action assez large pour que cette défense subtile conçue par les ‘anciens’ pour lutter contre la destruction trop rapide des hommes puisse s’acquitter de son rôle…

 

« L’idéal ! C’est ça mon Déténon ! »

« Merci, Maîtresse. »

Vif, animal, fut le geste de Fourreau pour s’emparer du vœu d’Anghia. Celle-ci voyait se dissoudre les meubles et les murs, le sol et bientôt tout le bureau de Phil Cougard disparaissait à ses sens la dernière image de l’endroit était le visage aux yeux clos, qui soudain s’ouvrirent exorbités sur l’épaisse figure de l’homme.

« Il a vu Leptika ! Ce n’est pas possible ! »

« Son chatam croise l’orbe de la volonté double sur le départ, la réaction est inconsciente. Seul un mâle vrai peut comprendre l’avertissement, maîtresse. »

Leptika quittait le lieu, lentement comme quelqu’un qui s’en va à reculons, à regret, et qui se promet de revenir.

 

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