les ailes de l'ange (suite1)

« Tu sais qu’il ne satisfait pas les efforts de lambium dans toutes les Maîtresses qu’il croise, Maîtresse. »

« Ca aussi je le sais, mais comment fait-il pour atteindre ces filles étranges,  »

« Le monde sous That, lui parle toujours dans son sommeil, Maîtresse. »

« pourvu que Parondir lui envoie les ailes de l’ange ! »

« Cela est réalisé maitresse »

« déjà, !?...mais je viens juste de parler à cette face de srarabée !...le temps n’existe vraiment pas … »

« La maitresse qui réclame son Déténon d’amour pour l’offrir à d’autres maitresses demain volera entre les ailes de l’ange mais ne saura rien de la façon si elle n’est pas plus curieuse, si Lambium lui fait oublier qu’elle porte à nouveau le diadème

 

  Assise dans la voiture de tête,  de la rame du Métropolitain  qui glissait silencieuse sur son coussin d’air. Anghia voyait son souvenir lui revenir aux pensées…

 

 

 

(Quelques jours plus tôt sur Palian des arches d’Atlara dans le cercle de Hirus)

 

 

« C’est un honneur, Madame… »

« Bien entendu vous serez hébergé et vous pourrez, si vous le désirez, vous restaurer à la table d’hôte du château. »

« Vous m’êtes très confortable, Madame Huon ! »

La femme riait de la remarque et du ton impressionné de la voix du métis, puis elle reprit avant de clore la communication téléphonique.

« Nous vous faisons parvenir votre billet dans les plus brefs délais, je me ferai un plaisir de venir vous accueillir à l’aéroport. »

 

 

« Cueillir est plus vrai ! La salope elle s’imagine pendant qu’elle se fait bourrer, que Sing-Sing va la grimper dans les écuries de son domaine !

« Dilbir ma maîtresse peut te briser. Tu dois la servir avec plus d’humilité, je n’aurai pas à le redire sans qu’il ne t’en coûte ! »

Le sentiment de « jalousie » s’inclina devant la guerrière du monde sous That, et Anghia pu accéder à un niveau supérieur de conscience à propos de la situation qu’elle observait en compagnie de Fourreau. Toutes deux avaient pris l’apparence somptueusement féminine de la Drell, pendant leur séjour dans cette ville qui sur terre, semblerait être sorti tout droit d'une extravagance mentale d’un architecte ultra avant-gardiste.

Assise en tailleur dans un déshabillé de tissus ressemblant à s’en méprendre à de la toile arachnide tricotée au crochet, la terrien flottait à quelques centimètres du sol antigravité de l’appartement ;situé dans l’équivalent  Terrienne d’une favela.

Anghia avait senti Dilbir se retirer et souriait dans le vide à l’attention de Foureau. La scène devant elle avait pris des couleurs plus vives. Plus de clarté soudain émanait de la vision projetée sur l ‘espace de la pièce.  débarrassée de l’incommodante présence de La jalousie Anghia regardait avec détachement la femme raccrocher le combiné et se tendre plus encore à l’homme qui la besognait, un air hautain autant sur le visage, que dans la manière de servir sèchement à la large croupe son déjeuner petit déjeuner.

« Il le fera pour ce qu’elle porte entre les yeux. C’est important, il faut qu’il le fasse ! »

La détermination avait remplacé dans les instants palianéens d’Anghia la montée de Dilbir qui sans la présence de la reptilienne aurait mordu longuement dans le cœur de la brune ; témoin d’une scène qui se déroulait à des années lumières d’elle. Une tranche de vie et ses dessous riches de renseignements insoupçonnés des acteurs eux-mêmes.
Une scène que Leptika avait projeté de l’intérieur du Thalla ,  vers la conscience d’Anghia.  L’ami de la terrien était un jeune scientifique habitant de ce monde portant le nom de Palian dans la constellation dénommée les Arches situé dans un univers appelé le cercle de Hirus  parmi les univers amassés dans la forme d’un croissant qui par sa folle course forme la couronne  intermédiaire entre deux autres;   l’ensemble des trois par leur rotation autour d’un axe vertical et immuable montent et descendent en alternance selon des périodes tout aussi immuables la conjugaison de  ces mouvements sont à l’origine d’une énergie qui devient ce que sur terre vous appelez la pensée.  C’est cette énergie qui lorsqu’elle est filtrée par vos cerveaux  façonne le monde où je suis né le monde sous that mes connaissances s’arrêtent ici car personne sous That n’a pu encore  faire le tour de notre monde.

                   Il y a des étoiles dans notre ciel…        


« Je le sens bizarre, mon macho, Fourreau… » Aussitôt devant les yeux du binôme symbiotique nommé Leptika les images de la scène se troublaient pour transformer le loft parisien du jeune métis en la vision d’un paysage de plaine herbeuse vers laquelle plongeait… « Fourreau ! »  « C’est un surfin, Maîtresse. »  Dan sur le dos d’un surfin ? !… « Il est sous That, Maîtresse, c’est la plaine du gynécée, regarde là bas ces feux. »

A l’horizon des milliers brasiers s’étendaient. « On dirait une gigantesque armée au bivouac ! »

« Il va rejoindre les rangs de ses frères, Maîtresse. »

« Dan connaît le gynécée… »

« Il le connaît, mais ne s’en souvient pas au réveil. Tout comme toi avant que toi et Fourreau ne deviennent Leptika… Maîtresse, écoute son Déténon, c’est lui qui guide ses gestes sur le monde Terre.

 

La rame venait de quitter une station dans un chuintement qui fusionnait avec le souffle du vol de l’animal qu’Anghia avait l’impression de chevaucher elle-même, car à ce moment de son souvenir la conscience de Leptika faisait corps avec celle de Danoël, qui lui sûrement  dormait  dans son loft parisien.

Sa voix résonnait dans tout le corps de la Drell. Assise en tailleur à quelques centimètre du sol. sur Palian Anghia ressentait dans cette chair d’emprunt toute la violence verbale qui animait le Déténon du garçon

« Il n’y a plus d’horizon à vos malheurs… Leurs montures renâclent à l’attache, ils sont éveillés de bon lever d’étoile, pour chevaucher par millions vers vous ! Ils ont dans leurs selles armes et bagages qu’ils viendront poser dans vos villes et villages.

Ils vont imposer leur loi dans vos paysages et prendre ce qui leur revient de droit !

Vos filles, vos femmes, vos mères… Leurs larmes ! feront sur ces corps couverts de sueur et poussière de longues coulées d’humide terreur !

Ils vont venir chevauchant des montures hideuses à souhait ! Rampantes comme vos serpents, bondissants comme dans vos rêves cauchemars, les hydres, les pumas et les hyènes de votre préhistoire ! …

Ils viendront plus vite que la peur dans vos yeux ! Ils sont des millions avides de vos femmes, gourmands de vos filles, quel que soit leur age !

Vos mères, égrillardes truies, seront  des ruelles ! … Qu’ils rempliront d’envie ravie et brutale!

Il n’y a plus d’horizons pour vos malheurs… »

 

 

Comme à chaque fois qu’elle entendait la voix de son bien aimé, Anghia avait le cœur tambourinant, et la violence du Déténon augmentait encore cet effet. La rame arrivait à la station . Encore palpitante intérieurement qu’elle en descendait pour prendre la correspondance.

Les souvenirs s’estompaient lentement dans son esprit.

Elle longeait la rame encore à l’arrêt et c’est en passant devant les vitres de la troisième voiture qu’elle ressentit cette présence bien connue mais autant à sa place ici que des cailloux dans un sandwich de fast food !

La silhouette masculine se déplaçait à l’intérieur du wagon dans le même sens qu’Anghia ; concentrée sur l’angle droit de son champ de vision, elle ne tourna pas la tête ; réflexe qui lui permettait de ne pas fixer le regard meurtrier de la lisienne, sûrement dans un corps qui avait la banalité des corps humains de la planète terre…

« Te trouver n’est pas simple, mon ennemie. » La voix de l’extraterrestre de Lisie II glissait son ton acide dans le cerveau du transexuel.

« Je ne serai plus longtemps ton ennemie. » pensa en réponse Anghia, dont la  demi-conscience quittait à son tour la planète verte, pour rallier sa patrie de chair.

C’était  intégralement  Leptika  qui s’engageait dans le couloir aux allures de tunnel, placardé des sempiternelles holo-publicités.

« Ta respiration est déjà celle de la proie traquée, poulette… » Fixant l’hologramme d’une affiche de cirque qu’elle croisait, Leptika visualisa le tigre bondissant toutes griffes dehors se ruer sur le corps tentaculaire et gélatineux de la lisienne, qui, prenant l’attaque pour réelle, évacuait aussitôt le corps de l’homme à la gabardine verte et au chapeau mou qu’elle avait envahit et sentait d’évidence trop faible pour supporter une telle attaque.
Elle se trouva momentanément sans protection physique… une simple émanation, une conscience hors de la chair. Elismada la lisienne s’aperçut alors qu’elle venait de tomber dans un piège grossier ! Et déjà Foureau lui faisait regretter de n’être pas restée sur son monde, pour combattre Leptika…  « Tes maîtres sont nos serviteurs, rupture d’intelligence ! » entendit-elle avant de se dissoudre dans l’air au-dessus du chapeau mou par lequel elle était sortie précipitamment.

Elle n’eut le temps que de se sentir cloîtrée, murée dans un vide… et sa nature, sa personnalité soudain vidée de son contenu ; comme un ventre qui brusquement ouvert répandrait ses viscères.

« Tu es mienne, maîtresse. »

Fourreau ne pouvait échapper aux questions d’éthique dés qu’il s’agissait de ceux qu’elle appelait « maîtres » ; ces pensants munis d’un véhicule de chair ou non qu’il soit humain ou pas.

Attachée à son devoir de protéger l’intégrité de Leptika, qui devait justifier, voir excuser ses attaques envers d’autres pensants, elle ne perdait pourtant jamais de vue qu’elle mettait à mal des êtres qui sur son monde sont considérés comme des divinités ! Comment cela se concrétiserait-il sous That ? … Quelles formes d’existence adoptaient les pensées de ses victimes ?

« Tu t’inquiète trop, ma sœur… » Anghia percevait grâce à la symbiose, les pensées  coupables de la Wielvard. Se voulant rassurante;  « Tu prends tant de précautions qu’elle ne s’est pas encore aperçue qu’elle est clamsée ! Aucune pensée d’elle ne peut exister sous That, … du moins rien de nouveau ou de surprenant pour un tel endroit ! »

Anghia, le rire dans la voix pensée, regardait le bonhomme au chapeau mou se demander à lui-même ce qu’il faisait dans ce couloir. ce n’est pas là qu’il devrait se trouver, Il était descendu trop tôt… il jeta un coup d’œil à la montre de son poignet en retournant précipitamment sur ses pas.

L’humeur joyeuse, la brune recevait de Fourreau les caractéristiques de la proie lisienne Elismada.

« Chatam sombre… » évaluait la Wielvard alors que le binôme bifurquait sur la droite en direction de Châtillon Montrouge.

« Magnifique, Fourreau… toujours à tenter la valorisation de l’invalorisable. Ca un chatam ? ! Il n’y a de chatoyant que notre projet pour… »

La terrien ne trouvait pas le nom qui convenait pour qualifier la masse de méchanceté qui représentait la dépouille éthérique de Elismada.

« Pour lui, Maîtresse ? »

« Je reconnais que d’une certaine façon la graine contient l’arbre, mais là c’est la graine qu’il faut créer. »

« C’est exact, Maîtresse. » L’optimisme de  la guerrière du gynécée avait le don de forcer l’admiration d’Anghia, même quand comme c’était le cas à ce moment elles manifestaient Leptika par la symbiose de leurs deux natures.

« Douter est un verbe ici, mais sous That il est qui ou quoi ? »

« Ibaor est un prince au service de Chialna, Maîtresse ! »

« Le doute au service de la peur… » traduisit Anghia en posant le pied au brodequin de cuir brun sur la marche métallique de l’escalator. Laissant frotter sur le flanc d’acier inoxydable de la rampe les boutons pressions qui fermaient la poche à soufflets cousue sur la cuisse du pantalon militaire, qu’elle portait retenu par des bretelles ajustées façon Holster sur un pull à col roulé, qu’un blouson de type aviateur recouvrait de cuir  marron fourré. Le large col cachait le carré plongeant d’Anghia plus haut que la nuque.

La rigueur fièrement féminine de Fourreau se manifestait dans le port du corps de la brune Anghia. La tête haute, la démarche souple, presque animale de la guerrière du monde sous That était devenue celle d’Anghia.

Le regard du trans portait loin dans les personnes sur lesquelles il se posait, laissant à ses vis à vis l’impression d’avoir été mis à nu par ces deux flammes vertes ;  l’intime conviction que ces yeux avaient arraché, puis brûlé leurs masques les plus intimes ce regard rendu insoutenable lorsque Leptika perçait les carapaces mentales dans lesquelles vivaient la plupart des pensants

Les yeux des hommes quant à eux avaient les plus grandes difficultés à ne pas s’attacher à l’image de la féminité jaillissante dans l’aura de la belle Anghia, ils étaient littéralement ouverts, comme par un coup de bélier, à ‘Désir’ avant de se sentir devenir de touts petits enfants quand elle posait sur eux les eaux vertes de ses grands yeux, adressant un léger sourire à leur gène subite.

Anghia, plus amoureuse qu’elle ne l’était au début de l’aventure, contaminait allègrement la redoutable Wielvard qui acceptait docilement l’influence quasi outrageante venant de cette maîtresse.

« Leptika doit retourner sur Lisie II, Maîtresse. »

« Je le sens, Fourreau… symbiose ? »

« Oui, retourner ; vivre Elismada, et vaincre par la ruse, Maîtresse. »

« Charmant programme… » s’inquiéta Anghia qui se voyait habiter pour une durée qu’elle ignorait, la masse gélatineuse qu’était le corps de son ex ennemie et encore reculer le jour de ses retrouvailles avec Dan.

Ses lèvres avaient remué pour prononcer à elle-même

« J’en ai envie, Fourreau ! » quand elle déboucha sur le quai de la correspondance. Sa chair flambait d’envie. Les lèvres de son amant la touchaient déjà !

« Nous avons quinze lajars pour retourner sur Lisie ; le corps de Elismada est dans leur foutu glissatt ...on le squatte après ! Je veux mon mec ! Une semaine sur deux ans ce n’est pas trop demander… »

« Nous ne pouvons investir un corps pour lequel il a de l’attirance, il faudra rester dans la semelle du Thalla, Maîtresse. »

« Banco pour la semelle, par Jade ! »

« Jade n’est pour rien dans ta génuflexion à ‘Lambium’, Maîtresse. »

L’entité de stupre et d’excès, aussi connue sous le nom de luxure baissa les yeux et tendit les bras sous l’injonction des verticales pupilles d’or qui menaçait de l’envoyer exciter ailleurs ; elle pliait et donnait d’elle à Anghia, dont les images mentales toutes de chair et de grossières vibrations sexuelles, se muèrent irrésistiblement en une variante plus fine et plus riche de profondes sensations. La luxure présentait, soumise ses hautes terres ! Leptika s’y installa.

« On avionne ? »

« Non, Maîtresse, on drellise. »

« Tu veux que l’on se batte à chaque carrefour ? ! » Anghia laissait passer sur son mental tant d’étonnement ,que Foureau crû bon de la rassurer.

« Maîtresse, combien crois-tu de ces Maîtres capables d'endiguer l’assaut de Leptika ? »

Anghia souffla résignée en s’installant sur un strapontin du wagon dans lequel elle était entrée. La sirène du départ retentissait quand elle murmurait

« J’espère qu’ils seront prudents… » Elle savait à quel point la Drell déchirait la retenue des mâles ! La Wielvard cédait à son caprice, mais imposait la façon. L’arrangement valait encore beaucoup aux yeux de la terrien.

« Tu auras encore plus de son suc par le filtre de la Drell, Maîtresse. »

« Je le sais, Fourreau, et je vais être la plus heureuse femelle des trois couronnes d’univers ! »

Le calcul des deux aventurières était simple. Un lajar est la minute lisienne ; l’équivalent d’une dizaine d’heures sur terre. Une distorsion du temps qui lui laissait un bon quart d’heure lisien avant de retourner dans le transposeur de conscience des ingéniuers Lisiens d’investir le corps de  feu Elismada et de reprendre son rôle d’espionne pour le compte de son ami de Palian des arches . Ce chercheur génial  mettait lui aussi au point une machine à projeter la conscience ; un prototype  sur ce monde trés évolué ; Mais déja un outil d’usage courant , une arme d’invasion bientôt, si Leptika ne sème pas le trouble dans la junte militaire dirigeante de la civilisation lisienne ! …

Mais à ce moment la brune maitresse de la reptilienne disposait d'une semaine terrienne à employer très tendrement.


C’est pendant que je te connais

Tu es sans surprise avant

Après, tu es souvent calvaire

 

 

 

Charles, s’il vous plaît, un peu de concentration, je vous prie ! Charles d’Ambert avait laissé ses pensées s’évader vers le passé, un passé qui ne lui apparaissait pas si éloigné…

Les plages de sable fin à l’autre bout du monde, le voilier à l’ancre, l’équipage s’affairant à l’entretien du ‘Luciana’… Et lui la peau bronzée marchant la main dans la sienne le long des plages désertés sous les Alizés. Leurs rires, leurs courses dans le sable, pied nus ; elle qui riait quand il la rattrapait, son corps serré contre le sien, sa fermeté douce, ses rondeurs remuantes sous ses mains et sa bouche ; ce corps à l’acquiescement permanent, cette femme qui le caressait, de la fièvre au bout de chaque doigt et dans chacun de ses regards bleus violets ; fièvre qu’il recevait comme un cadeau du ciel.

Il la savait à lui, quand les regards des autres hommes sur elle se faisaient discrètement dévorants, chapardeurs, émerveillés devant la grâce et la beauté de Luciana.

Luciana était toute à lui, sans qu’il n’ait besoin de laisser paraître son excessive jalousie, elle lui appartenait du plus fin de ses cheveux noirs de jais à la plus gracile de ses pensées… A lui, et il était fier.

Le fier Monsieur Charles d’Ambert, propriétaire exclusif de sa superbe et affectueuse épouse Luciana.

L’amour très habituel que vouait Monsieur d’Ambert à sa femme, était tout à fait masculin et donc composé d’orgueil, de jalousie et de dépendance physique ; il l’aimait.

Elle effaçait dans ses pensées toutes les autres ; alors il l’aimait. Elle faisait bander les autres hommes ; alors il l’aimait. Elle savait le mettre en valeur ; alors il l’aimait. Ce mélange de d’émotions que tant d’hommes vouent à la femme et qu’ils appellent amour, brûlait sans discontinuer dans la poitrine de Monsieur Charles d’Ambert !

La mémoire galopante de Charly évitait soigneusement le fossé de la chute, au fond duquel l’attendait sa situation actuelle. Sa mémoire bondissait par delà les failles de l’écroulement de la vie professionnelle pour poser ses sabots de souvenir dans ces instants de volupté ou Luciana, toujours et encore faisait de sa vie un gouffre de soupirs, de vibrantes réaction, de visions rondes et longues du soyeux toucher, à l’exténuante et torride humidité, un gouffre de plaisirs ou la chair de Monsieur d’Ambert brûlait doucement mais sûrement, dans les incendies gémissants de  Luciana, sa femme !

Elle aimait tout ce qu’il aimait, elle savait le recevoir en lui offrant de brûlants « Je t’aime, Charles… Oh ! …. Charles… »  Elle lui demandait de faire d’elle ce qu’il voulait. Il faisait tout ce qu’il voulait… et elle l’incitait à se laisser aller à tout ce qu’il n’aurait jamais fait à une femme ! L’imagination de Monsieur d’Ambert griffait les murs lisses de la libido de sa merveilleuse épouse, le désir de monsieur d'Ambert s’était extenué à vouloir les gravir, puis était resté essoufflé assise au pied de cette vertigineuse verticale ! Infranchissable pour lui .libido épuisée, défaite, tout comme lui en ce moment assis sur la chaise qu’il avait amenée dans leur chambre, devant le lit conjugal.

Assis et contraint de regarder son épouse plus épanouie que jamais, belle et enflammée de plaisir ; gémissante et extraordinairement bandante ! La croupe levée, roulant des épaules, frottant sa joue sur le drap de satin qu’il avait lui-même disposé, il l’avait choisi pour sa couleur ivoire.

Il regardait son épouse ; magnifique dans les instants du plaisir. Ses doigts remuants caressant le tissu puis soudain se tendant, ils s’écartaient avant de se jeter sur ce satin et l’empoigner en se crispant.

Elle criait, piaillait la bouche ouverte, parfois déformée par ce qui pourrait passer pour de la douleur ! Elle relevait le cou les yeux fermés, le visage crispé barré de ses cheveux noirs.

Charly regardait ce visage tel qu’il ne l’avait jamais vu !

Jamais aussi expressif ; il le voyait s’ouvrir soudain des yeux et de la bouche, prenant le masque de la grande stupéfaction avant de lancer, brusque et prolongé un oui ! et sombrer sous une cascade de mèches sombres sur le satin ivoire. Elle relevait encore la tête par un mouvement de son cou qui comme un fouet rejetait sa chevelure sur ses épaules nues découvrant ses seins, ses petits seins ronds secoués par le tremblement de tout son buste ; leur pointes fripées sous l’émotion ; tendues.

Et tombant dans le sien, regard voilé de fumée heureuse, le regard de Luciana au plaisir, dans celui de son mari aux affres de tout ce que peut ressentir un homme comme Charles d’Ambert devant le spectacle de sa femme au bonheur, une main entre les cuisses, campée à genoux, prenant le temps entre deux envolées brutales de dire à son époux :  « Il est gros, Charles… Oh ! Merci chéri », les reins cambrés, ses doigts glissant pour caresser entre ses cuisses fuselées écartées comme elle savait si bien le faire quand elle se donnait à lui, en disant dans un souffle…

« Profond, Charles chéri… et bestial ! »

Mais il ne l’avait entendu dire quoi que ce soit à ce blond athlétique  … rien, pas un mot, quand elle s’est mise à reculer, marchant à quatre pattes sur le lit regardant derrière elle la promesse battant sous le plexus du garçon baraqué  à la crinière de lion tombant sur ses pectoraux ; puissance dans toute l’allure de ce type aux manières tantôt tendres tantôt ultra machiste. Charles avait vu sa femme reculer lentement vers l’homme qui, les mains sur les hanches, lui parlait comme il n’avait jamais entendu parler un homme à une femme ! Comment ce type pouvait oser ! Ainsi salir la belle image de sa Luciana ! Et de surcroit devant lui ! Quel ne fut pas son étonnement à l’entendre dire…

« Pour beaucoup d’autres femmes, un homme c’est la tendresse, des bras câlins, des sourires complices, des regards amoureux, … admiratifs !

Pour beaucoup d’autres femmes un homme est l’occasion d’être douce… de combler d’amour quelqu’un qu’elle aime.

Pour bien des femmes un homme c’est cela…

Mais quand tu es dans cet état et que te pèse la solitude, pour toi,____un homme c’est quoi ?

Laisse-moi oser pour toi caresse ; J’irai droit à l’essentiel ! ________ un homme c’est, _____ c’est une longueur de chair ; une branche, d’homme.

Au bout de cette raideur crue, … gonfle un fruit… forme, couleur… texture lisse du fruit mûr, plein de pulpe ! ______ un cadeau de braguette ouverte !

Une offre généreuse, une balle joufflue d’amour, ______ des nœuds de branche d’homme.

Débordant d’amour ______ la belle noueuse !

Ton homme bande, et son orgueil voudra les lèvres _____  les baisers de ton ventre ! ____ la gaine gluante de tes cuisses ! ____ l’anneau serré, … entre … tes fesses ? ____ A toi, de le lui offrir !

Un homme c’est, … une poigne qui ouvre en deux ton corps, deux mains fortes qui séparent … tes fesses, ____ crache et te propose, une envie vraie._____ une véritable présence ! ____ La rugueuse ! ______ un réel moment de fouille ! Voilà ce qu’est un homme pour toi ?

 Le corps de Luciana avait rebondi des reins aux épaules, jusqu’au tremblotants gémissements que les phrases du garçon lui arrachait, elle a crié à plusieurs reprises, tout en reculant lentement au rythme du débit de la voix de ce type elle s’était affalée tremblante, puis secouée violemment, avant de reprendre sa lente marche à reculons vers la promesse tendue pour elle. C’est une femme méconnaissable qui s’était offerte a la virile promesse; en se frottant au cuir que portait l’homme. pour se faire ouvrir, pour couiner à l’humiliant crachat sur son plissé sombre, et rugir de toutes ses cordes vocales à l’entrée dans sa nuit de la rougeur violette de tension émotive.

« Bonsoir, Madame d’Ambert… »

« Charles ! … Merci… Ah ! Tu es bon ! … Charles ! … C’est toi… » 

Le croyait-elle vraiment ? Etait-elle bête au point de chercher à se convaincre que le superbe étalon qui l’enjambait en ce moment avait un quelconque point commun avec l’homme assit là sur sa chaise ? ! Ou cherchait-elle à l’humilier dans son vice ? !

Quoi qu’il en soit, Charles d’Ambert ne pouvait être en colère devant le spectacle de son épouse roulée par les remous du plaisir. Il ne pouvait que laisser l’humiliation se vautrer sur sa personne.

« Oh ! Charly… je suis à toi ! … AAAH oui ! …Je suis … à toi »

Charles d’Ambert l’honneur dans les chaussures voyait le puissant garçon prendre tout son temps, mouiller son membre tout en le caressant de l’huile qu’il recueillait aux lèvres intimes de son épouse. Ce membre qui par sa taille et son dessin retirait à Charly toute illusion qu’un jour, ne serai ce qu’une fois, il ai pu donner à Luciana, du plaisir.

Ce type ne fléchissait qu’à peine les genoux, il était presque debout planté dans les rondeurs émouvantes de Madame d’Ambert. Il n’avait présenté pour le détendre que son gros fruit à l’anneau de la femme. Il attendait tout en l’y aidant des gestes et de la voix qu’elle réclame plus de lui, avant d’imposer la raideur de son envie à la corolle serrée autour de sa pulpe d’homme. Luciana n’était que secousses ! Parcourue d’ondes à travers tout son dos et ses cuisses elle goûtait d’une croupe presque trop encombrée le désir de ce garçon.

« Altus ! … Je vais mourir ! Charles.. il est … gros ! …


(cependant ailleurs)


Salima un nœud dans la gorge  avait obéit  la position la plus humiliante pour une femme selon elle,  sa  vulve montrait ses lèvres roses, dans sa brune fougère. Entre ses globes qu’à deux mains elle tenait écartée, comme une bouche offrant une bise se dessinait l’auréole sombrement plissée.

Dans l’attente de la possession virile, elle gémissait doucement, attendant la visite imposée par  le boss des boss.

Profil

  • poetiqulovescort
  • Le blog de poetiqulovescort
  • Homme
  • gourmande fantasmes plaisir amour sexe expériences orgasme
  • Ce n'est pas autant à l'autre qu'au plaisir que tu te donnes. Soit pour lui un présent somptueux, donne lui l'envie de te vivre! Ainsi seulement tu sauras aimer l'autre.

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus