les ailes de l'ange(suite2)

« J’ai voulu ta fleur, et toi tu veux la garder ? Soit, ce sera  ma contribution à ta religion … ne me dis pas que toutes les musulmanes restent vierges pour leur mari ! »

La jeune femme ouvrait son derrière en massant ses fesses ; ses vêtements froissés sous les pieds de son patron, qui se faisait masser le gland entre les fesses chaudes. Son pantalon ouvert était tombé sur ses genoux appuyés sur le bord du canapé dont la forme générale rappelait deux corps féminins dans un cunnilingus mutuel.

« J’attends… réclame ta promotion, vous savez toutes comment faire pour réclamer à Phil Cougard ! » cria l’homme obèse. En poussant fermement il écrasait le bout de son sexe durci d’excitation sur le doux annelet.

« Monsieur, je vais me marier bientôt et mon époux n’a pas d’emploi, encore ; je vais devoir subvenir seule à … »

« Ca ne m’intéresse pas ! Je veux bander, pas pleurer ! »

La femme se tut ; le  nœud de tristesse se ressera plus encore  dans sa gorge et troubla sa voix, quand elle reprit.

« Servez-vous, monsieur, je suis venue pour vous être agréable… »

« Tu le fais exprès ? ! Ou tu ne sais pas ce qu’aime ton patron ? Tu ne t’es pas informée auprès des autres ? … De quoi parlez-vous à la pause café, si ce n’est de votre gentil employeur, et de ce qu’il faut faire pour rester dans ses petits papiers ? »

Elle ouvrait plus les fesses et chercha la chaleur piquante de la boule de désir sur l’entrée soyeuse de sa soumission…

« Je suis venue pour n’être qu’un trou, monsieur, un trou accueillant, … impatient de recevoir votre… énergie… »

« Ma quoi ? » susurra l’homme, de l’impatience dans la voix.

« Votre … belle grosse … » elle finit sa phrase dans un cri que la secrétaire dans le bureau voisin qualifia de cri de plaisir. Soudain attentive aux bruits dans le bureau d’à coté, elle remua nerveusement sur sa chaise. Ses doigts pianotaient sur le clavier aux touches ivoires. La fine dentelle de son string emprisonnée de chaleur moite, séparait sa féminité mûrissante. Le cri de Salima avait retiré le couvercle de la marmite dans laquelle Annie gardait le feu de ses désirs. Son dos se creusa quand elle entrouvrit les lèvres pour soupirer son envie naissant.e

Dans le bureau voisin, les gémissements de la femme empalée faisaient le bonheur de son sadique employeur.

« Serre fort, mon chou, ça fait encore plus mal…

Tu aimes avoir mal au cul ! Je sens bien comme tu aimes que Phil Cougard te corrige ! … Oh oui ! Serre fort comme ça !

Ton futur mari sera content de ta nouvelle promotion ? »

« Oui, monsieur Cougard » geignait la malheureuse aux affres de cette saillie brutale, victime de cet abus de pouvoir ; entre ses fesses, tout n’était que douleur brûlante sur sa peau fine ; douloureux étirement de son muscle en anneau et douleur sourde dans son ventre.

« Je veux t’entendre remercier pour ça… dis-moi quelque chose, ingrate ! Que je puisse te baptiser à la sauce de couilles ! »

Haletante agrippée au cuir du dossier, elle secoua la tête plusieurs fois de gauche à droite avant de bramer d’une traite :

« Je me fais donner par vous ce que je n’aurai pas avec mon mari ! »

Annie fondait de toute sa vulve. A l’écoute de l’agitation de l’autre coté de la porte, la chaleur lui montait jusqu’aux joues, la buée de son souffle vint se poser sur les verres de ses lunettes. Elle chercha la caresse des bonnets sur ses pointes roses ; elle gémit doucement, quand en remuant les épaules le tissus de son corsage caressa son dos.

« Tu vas bien pomper quand je vais te , … j’aime le trou qui suce quand je crache ! »

« Jouissez-moi dedans, monsieur ! … » Elle voulait dire : « vite ! »  Mais se tut 

« Tiens, voilà… ça ! c’est pour toi … si tu me rates, j’te vire, salope ! … »

La jeune femme négocia d’une croupe certes inexpérimentée, douloureuse mais obéissante et très serrante au gland, le départ de crémeuse jouissance du gros homme. Elle serrait en tirant. Des larmes coulaient sur ses joues.

« Ah ! … Je t’ai signé ton chèque au gros stylo ! » La satisfaction emplissait son essoufflement. Salima senti son patron la désemplir ; l’entendait s’éloigner vers le grand bureau, son pas lourd et les bruits organiques qu’il émettait, tendirent à la jeune femme un drap sale, où elle pouvait lire toute l’amère crasse de ce qu’elle devait accepter pour pouvoir seulement vivre décemment dans cette société, sur ce monde où vivent les maîtres.

 

 

C’en était trop ! S’arrachant de la chaise, Charles d’Ambert était parti ; il est sorti en claquant la porte de la chambre. Puis celle de l’hôtel particulier.

Dans la rue il marchait, il marchait vite, le plus vite et le plus loin possible…

« Bonsoir monsieur d’Ambert… » il ne répondait pas, il n’entendait pas ; il ne pouvait rien entendre. Sa tête était pleine des cris de plaisir de Luciana ; et lui, il n’y était pour rien ! … rien …

Il marchait vers la Seine, les quais.

Pourquoi avait-il fallu qu’il cède ? Pourquoi n’avait-il pas dit non

« Non, Luciana. Je te laisse seule avec ce gigolo ! » Pourquoi s’était-il laissé convaincre ! ? Pourquoi ? … et que répondre à : « Tu es mon mari, Charly, et si je dois avoir du plaisir sans toi, sois au moins présent, que je te le dédie mon amour… » Dire non ? Et peut-être voir cette femme déçue dans ses sentiments… peut-être si déçue qu’elle ne voudrait plus rester partager sa vie qui s’écroule doucement, mais irrémédiablement.

Cela l’avait déjà atteint dans sa fierté d’homme public, puis dans sa virilité, devait-il aussi risquer de perdre le dernier bastion de ses valeurs apparentes ? La belle épouse qui refusait d’être infidèle mais à qui il manquait tant, … cette raideur, ce désir d’homme qui d’entre les cuisses de Charles d’Ambert s’était absentée malgré les efforts de sa femme. Il n’avait pu dire non. Il n’avait pas dit non, et l’avait regretté quand ce gaillard était revenu dans le salon revêtu de ce pantalon de cuir et de ces bottes, le cadeau de Luciana que le Marlou avait ouvert sous le regard pétillant de son épouse excitée comme une enfant qui offre pour la première fois un présent.

Charles avait accompagné Luciana pour ce shopping, qui lui aussi avait été de pure rudesse pour la fierté a fleur de peau de Monsieur d’Ambert…

« Qu’est-ce qui serait bien, Charles, le lacet ou les pressions ? » Charles avait le cuir en horreur, quel genre d’êtres humains pouvait aimer cette matière ! de la peau d’animal sur soi ? Charles ne l’acceptait qu’en chaussures et sur les sièges des voitures ! Elle avait choisi les pressions.

La vendeuse avait regardé monsieur d’Ambert. Regard neutre et sourire marchand, que Charly avait interprété lestement, regard de femme qui pense qu’il ne faut rien laisser voir de ses pensées … Elle avait dit cette salope … :

« La double ouverture permet une plus large disponibilité. Le modèle à pression est plus pratique à l’usage voyez vous-même, la rangée de boutons de chaque coté permet de garder ouverts les pans de la braguette. Fermé, le lacet est à mon avis d’aspect plus sensuel … »  Mais Charles avait bien compris… « Vieux con, c’est pas ta taille ! »  Lorsqu’elle demanda « C’est pour offrir ? »

        Il présenta une carte de crédit ensuite ils partirent, Luciana à son bras, le paquet cadeau à la main, et le regard de cette pouffiasse entre ses omoplates…

Elle avait raison la vendeuse, c’est plus disponible la double ouverture, … le petit salaud l’a bien compris, qu’il n’avait pas à retirer son pantalon.

« Ouvre ton cadeau, Lucie ! » A peine tendre, presque un ordre ; et toute sa quincaillerie sortait d’un coup ! Luciana tout contre lui rabattait les pans de cuir doublé de soie, et les pressions une à une avec un « clac ! », qui perçait Charles d’Ambert jusqu’au fond de l’âme, retenaient l’ouverture ‘disponible et élégante’. Cette barre de chair sortait élégamment et surtout avec beaucoup de disponibilité pour emplir la chambre des d’Ambert avec les gémissements, les râles et les cris de Luciana.

Charles d’Ambert ne pouvait effacer les images, les sons qui lui remplissaient le crâne, nouaient dans sa gorge la rage, la honte à en vouloir mourir ! Charles n’avait pas dit « non »

 Tout le lui faisait regretter… Le soir brillait de pluie sur les pavés… l’eau de son cœur lui montait aux yeux.

Au coin de la rue qui menait aux quais, il heurta un corps en marche, un corps qui ne chancela pas et le retint de sa chute sur la chaussée.

« Pardon frère, j’t’ai pas fait mal ? » Des yeux gris tombèrent dans les siens, une lourde coiffure de dreadlocks encadrait ce regard rêveur et un sourire que Charles d’Ambert senti lui caresser le cœur.

« Ca ira… » murmura Monsieur d’Ambert… « Ca ira » Le grand rasta debout sur le bord du trottoir regardait partir cet homme triste. Puis traversa pour se diriger vers la station de taxi, un sac marin sur l’épaule, les poings enfoncés dans les poches de son blouson de cuir râpé. « Tu cognes à toute heure, la pourrav! , la mal née ! … » Murmurait-il comme à quelqu’un près de lui, le regard gris aux accents asiatiques se durcissait.

Profil

  • poetiqulovescort
  • Le blog de poetiqulovescort
  • Homme
  • gourmande fantasmes plaisir amour sexe expériences orgasme
  • Ce n'est pas autant à l'autre qu'au plaisir que tu te donnes. Soit pour lui un présent somptueux, donne lui l'envie de te vivre! Ainsi seulement tu sauras aimer l'autre.

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus