les ailes de l'ange



 

 

                                                                                            

 

 

 

                                              

                                               Sa vague déferle sur ta grève

                                               Elle arrive et te pénètre

                                               Elle  t’impose son sens de la fête,

                                               te fais éclater comme une fève

                                               Beaucoup la pense leur amie

                                               pour d’autres elle est le but
                                               des rêves

                                               Humainement nous restons
                                               mièvres

                                               Quant à nous s’impose l’envie

                                                                             
                                                                          A.S.A

 

 

 

« Goûte-moi, fais-voir ta langue quand tu manges mon os ! … »

 

Ses doigts glissaient entre les lèvres de la baigneuse, salivante de gourmande envie, à l’écoute de la scène qui se déroulait de l’autre coté du battant de bois vernis. L’homme avait du feu et de l’autorité dans la voix.

Lubiana en fondait littéralement sur ses doigts.

Dans l’excitation elle avait émis un petit cri, qui lui fit craindre d’être découverte ! Précipitamment elle retourna dans sa chambre, le cœur battant moins de la peur !, que de la braise qui toute la grillait.

Elle s’affala sur son lit, des images plein la tête.

Elle laissait le désir la posséder tout en entrant à tâtons sous la couette, les yeux fermés elle laissait s’ériger en elle l’intention enflammée d’en finir avec ce démon qui faisait de son corps, un mouvement bouillonnant d’envie.

 

Rien ne venait lui confirmer qu’elle avait dérangé les amants de la chambre située à l’autre bout du couloir… c’est donc toute livrée à l’envie impétueuse dans son corps, qu’elle s’enfouit sous l’épaisseur gonflée du tissu rose de sa couette.

 

Son odeur d’amour remontait à ses narines qui en palpitant recueillaient ces bouquets de marine senteur, pour dessiner dans sa nuit, des formes généreuses ; Des fruits gorgés de chair, et d’émotion ; de petites bouches d’abricots violets de congestion.

Son odeur d’amour encombrait ses pensées de longueurs aux expressions sanguines, derrière ses paupières, des poings virils découvraient en coulissant sur des branches d’hommes, des prunes gonflées, lentement découvertes de leur fourreau …tendues d’autorité pour le plus grand plaisir de Lubiana, toutes réclamaient ses baisers !

Impatientes, des mains énergiques se servaient à travers l’étoffe du long maillot de sport qu’elle portait pour tout pyjama. Des doigts pétrissaient pour la convaincre à s’abandonner plus encore ! Des langues aux abords mal rasés la visitaient, des grognements d’hommes entre ses rondeurs adolescentes, repoussaient d’un guttural uppercut, toute la faible résistance qu’elle jouait pour allumer plus de flammes aux ventres velus de ses violeurs imaginaires.

Bientôt elle gémissait en se plaçant sur les genoux ; les fesses offertes levées empoignées solidement, elle ressentait aussi la douceur d’une paire de cuisses velues encadrer son offrande, et une voix saisissante ! , majuscule! Lui annoncer qu’elle allait être sa « …trou-femelle ! »

L’expression résonna longtemps dans sa tête, pendant qu’elle s’ouvrait du mieux qu’elle pouvait, pour obéir aux viriles injonctions des mains puissantes qui la tenait fermement à la merci de ce violent  gang … des mains qui promettaient Lubiana à la disposition de son chef  brutal!

La suggestion traversa le ciel de l’adolescente, sa brutalité picturale, déballait une violence bienheureuse, qui la foulait comme un troupeau déboulant dans sa chair.

Elle mordait son traversin, étouffait ses cris dans les plumes, crispait ses doigts sur la fermeté du matelas, quand l’orgasme envahit sa jeune existence. Sa brutalité la fit s’aplatir sous la couette, la secoua comme un fouet à plusieurs reprises.

Retournée sur le dos, serrant sur son visage le traversin molesté, elle hurlait de l’âme, elle râlait de la gorge emprisonnant dans les plumes ses remerciements à cet homme qui ne l’avait pas encore pénétrée

Seule l’intention abrupte qu’elle avait ressentie avait suffi à cette adolescente vierge et terriblement   cérébrale qu’était Lubiana, pour l’envoyer admirer la beauté de son ciel de fille ! …Elle sanglotait sur le coton les bras serrés sur le traversin, secouée lourdement par les sanglots du bonheur, elle répétait à haute voix « merci seigneur, merci de tout…je t’aime …Oh ! que c’est bon d’être à toi ! … Le Pater noster qu’elle récitait avant de s’endormir, vestige récent des dernières années qui pour Lubiana n’avaient connu que les murs du couvent St Catherine, cette prière comme souvent trouvait son latin écorché par les rémanentes secousses qui parcouraient le corps de l’adolescente.

 

 

 

 

 massive taillée dans une branche à nœuds,  présentée aux lèvres de l’adolescente  par un poing  aux ongles soulignés de crasse, une main de bûcheron maintenait la tête blonde par sa queue de cheval.

« Tu vois la belle glace que je t’ai préparée ? Il faut lécher la boule…et vite! »

« Non, Grabu ! … Je t’en supplie, ! »

Les larmes allaient déborder des yeux bleus de la fille, leur requête suppliante n’affaiblit pourtant pas le violent homme des bois

« Suce ! que j’te dis ! » hurla-t-il.

Apeurée et dans un réflexe d’obéissance elle posa les lèvres sur l’odorante expression de désir, l’âcreté lui poussait l’estomac vers le haut autant que le geste de l’homme qui poussait son gland mafflu dans sa bouche qu’il attirait vers son ventre en tirant par les cheveux.

« Tu vas m’la bouffer, oui ou merde ! » L’homme engorgeait comme une oie la jeune fille.

Il ne cessa que lorsque à force de hauts le cœur le jeune estomac se renversait sur son bas ventre poilu.

« Putain, qu’ça m’excite ! J’vais t’le foutre dans l’con ! » Criant cela il lança la fille sur le sol couvert de feuilles mortes.

 

L’automne était en son milieu, la saison donnait de belles couleurs à la végétation forestière. Par morceaux le ciel bleu se montrait et par faisceaux la lumière plongeait vers le sol révélant sur son passage les rides de l’écorce des arbres centenaires.

Ridées comme les vieilles mains qui cherchaient fébrilement en tâtonnant sous les feuilles tombées. Soudain elles se fixèrent et se rejoignirent suivant un tracé mystérieux.

« Je t’ai trouvée ! … » 

Un hurlement arracha le sorcier à sa trouvaille. Le visage buriné se levait et ses oreilles aux poils épars se tendirent vers la direction du cri entendu.

« Un jour ça va s’finir l’Grabu, … un jour je n’aurai plus à te fournir de la chair vierge à souiller… Pardon seigneur… Ayez pitié… » Il arracha la racine de mandragore et la fourra dans le sac de toile qui pendait à son coté.

Le pas assuré le vieil aveugle parti dans la direction opposée au crime qui se déroulait dans la forêt de Brocéliande.

Il n’avait pas parcouru dix mètres, qu’un autre hurlement le saisi. Le cri de terreur s’était tu brusquement comme fauché dans la gorge.

Un rictus découvrant une hécatombe dentaire se dessinait sur le bas du visage de Saler le sorcier. « C’est elle ! … Tu rêvais de viol, petite, je suis innocent ! … J’ai exaucé tes vœux… je suis innocent ! » La peur avait rattrapé le vieux sorcier. La légèreté s’installait dans ses jambes et l’aveugle courrait entre les arbres ; le chemin connu de lui seul dont lui était familière chaque pierre moussue, le vit passer au galop vers sa maison à l’orée de la forêt.

 

 

« La terre que tu cherches est bien ici, mais la veine à cet endroit est à plus de dix mètres sous la surface, elle affleure à cinq cents mètres plus au nord … le sorcier ne t’avait pas menti… Mais c’est ici que son frère t’attendait. » Anghia aidait la jeune fille à se relever.

Lubiana ne pouvait détacher son regard du corps aux membres entrelacés, brisés, déboîtés, déposé sur le coté, la tête tournée de telle façon que le visage se trouva dans le dos. Les yeux ouverts portaient encore dans leurs miroirs, l’effroi.  Il était mort, mais avant avait été paralysé, incapable de se défendre tout le temps que cette femme le… en faisait une boule ! Dans une chorégraphie élégante elle réduit le Gabru à l’état de… et ce n’est qu’a la fin, qu’elle fit lentement tourner la tête de la brute des bois. Lubiana avait vu les yeux de son violeur la regarder avant de s’éteindre.

« Qui êtes vous ? … Comment peut-on plier un homme comme ça !? Le Gabru est l’homme le plus fort de la région, … un jour il a détruit une maison sans un seul outil … Et vous, comme s’il ne pesait rien… en quelques gestes comme une danse ! … »

« Fait comme si tu n’étais jamais venue ici, ne dis rien à personne, même ici sur la terre des légendes il y a des choses qui peuvent étonner. Désolée pour ta fleur… cinq cents mètres au Nord tu la trouveras. Fais bien ton travail, il est important pour tous. »

L’adolescente vit la femme saisir la dépouille du Gabru et comme un balluchon le jeter sur son épaule.

« Je dois m’entretenir avec le frère de ce pauvre homme, ma chérie. »

Lubiana vit partir la grande femme brune, fascinée par la démarche féline mi-courant, mi-marchant. La profondeur du regard vert émeraude resta longtemps dans ses pensées.

Elle y pensait encore un mois après l’évènement sordide quand de la terre récupérée sur les indications de celle qu’elle appelait la lionne, elle avait modelé la sculpture qui séchait à l’hombre de l’écurie abandonnée qu’elle avait transformé en atelier de potier.

En choisissant le bois nécessaire à la cuisson de cette œuvre, le regard vert émeraude accompagnait plus encore les pensées de Lubiana quand elles se dirigeaient vers le garçon de Paris qui lui avait passé cette commande. Il lui avait déjà fait parvenir la somme qu’elle avait indiqué pour cette création et avait proposé de venir assister l’artiste, pour la cuisson de la « Pisseuse ».

Lubiana les attendait…

« Nous serons deux, ne t’en fais pas pour le dormir et la mangeaille, on se débrouille. »

« Il a l’air simple pour un Parisien ! » s’était dit la jeune fille qui laissait baguenauder ses pensées en choisissant du bois de chêne sec.

 

 

 

 

 

 

« Tes sœurs ne viennent pas au Tilbar, mon amie. La reine Foya reçoit toujours de nombreux mâles des nôtres dans la ville du Palais… Ils en reviennent extenués ; les Wielvards sont aussi friandes de la mâle servitude qu’elles ne l’étaient de leur vie.  

La prophétie qui n’en fini pas de se réaliser fait parler dans ton peuple… Il se dit que la bannie a abandonné sa mission d’élue. 

 Mon amie, je sais qu’il n’en est rien, tous ceux du Tilbar ont confiance en toi ! »

 

La fine silhouette dégingandée de Valnéa repoussait à grands renforts de bourrades affectueuses une femelle pilmass  sortie du troupeau  qui broutait tranquillement avant l’arrivée de Fourreau chevauchant un grand mâle.

 

Le tatouage facial  que portait valnéa , laissait voir toute la joie qui la bousculait.

 

Bientôt le corps reptilien de Fourreau recevait de plein fouet celui glabre et dur de l’arachnéenne. Les plaques lisses se serrèrent contre la peau squameuse et les mains à quatre doigts de la Bouta enserraient les fesses pommées de la Wielvard.

Fourreau rendait son salut à Valnéa ; les deux habitantes du monde sous That se détachèrent l’une de l’autre pour regarder le Grabu effectuer la première saillie de sa nouvelle existence.

 

L’animal aux allures de rhinocéros poilu possédait l’élégante démarche de la gazelle, ses longues pattes semblaient frêles et ne pouvoir supporter ce corps massif. La houppelande de longs poils qui tombait de son poitrail et de son ventre ne les laissait apparaître que lorsqu’abandonnant la femelle qu’il couvrait, il fit quelques enjambées au galop pour en rejoindre une autre, tout aussi disponible que la première.

« Il a la fougue et la vigueur. Ton pilmass est un… »

« Il fera un superbe reproducteur pour ton troupeau, Valnéa, c’est la saison pour eux, je vois. »

« Merci, bannie… Joie s’invite dans mes cœurs ! »

Le regard de Fourreau se détachait déjà des ébats du Grabu, se prolongeant sur le lointain arrière plan, sur le fantastique rassemblement de yourtes qui couvrait cette partie de l’immense plaine du gynécée.

Plusieurs des plus grandes villes du monde Terre auraient été nécessaires pour couvrir autant de surface que ce campement…

« Tous attendent la corne du signal, ils sont prêts, ils attendent tes sœurs ; les wielvards partiront avec nous tous pour la conquête. »

« Mes sœurs connaissent désormais le joug tenace de

Daï-zir dans leur chair…j’ai vu comme la prophétie tient ses promesses. Il est important que je finisse ce que j’ai commencé. Je finirais, mon amie ! »

« Alors le Tilbar s’ébranlera pour la conquête des mondes lourds, par le vouloir double ! »

Levant les bras vers le vieux That  rayonnant au-dessus des nuages effilochés, Valnéa exécutait quelques pas de danse en tournant sur elle-même. Puis s’arrêtait brusquement pour demander à Fourreau qui la regardait s’extasier : « Tu as vu les maîtres, Wielvard bannie ? Sont-ils aussi puissants que le citent les récits des barons Khols ? »

« Leur puissance dépasse tout ce que nous pouvons voir ici. N’oublie pas qu’ils ont créé ce monde ou nous vivons, ils nous ont crées et beaucoup des nôtres à venir seront leur œuvre. »

« Onndi, le Khol kiri, parle de leur langage enfant. » Valnéa curieuse posait son front sur le front de Fourreau.

« Leur langage est jeune, oui… leur Déténon est un nourrisson, mais l‘enfant sait grandir sans l’acquiescement de ses aînés. »

« Ton Déténon n’est plus celui de la guerrière… Mais la lame de ton finel brille de ton action sous les étoiles des mondes lourds,  dans mes rêves de Bouta, Wielvard bannie mon amie. »

Le visage impassible, Fourreau énonça comme un  décret :

« Les sept et leurs mercenaires connaîtront l’esclavage qu’ils font subir aux maîtres. Par Jade, ils connaîtront cela. »

Puis en attirant à elle la Bouta, impressionnée par tant de calme pour une Wielvard, Fourreau plaquait sa main droite dans le salut des Wielvards une sur le cœur central de la Bouta,  la gauche sur sa nuque, redressait fièrement la tête . « Je dois partir. »

 

« Va, Fourreau. » murmura Valnéa, déjà le corps de la reptilienne se dissolvait entre les bras de son amie. « Ouvre les portes pour la ruée victorieuse… » dit-elle avant de tourner sa tête oblongue au front proéminent vers les mugissement de la femelle milpass entreprise sans cérémonie par le Grabu enflammé de violent désir.

« Tu te donne au trône de Daï-zir, ta descendance sera nombreuse et forte ! » souriait sous son tatouage la jolie Bouta, avant de faire approcher par un ordre pensé le milpass sellé qui était sa monture de gardienne de troupeau.

« Ou vas t’on fourreau ? »

« trouver Parondir »

 


Tu peux toujours le croire

Et penser et courir

Puis découvrir un soir

Mordu de désespoir

Qu’il n’est aucun plaisir

A une vie sans histoires !


A.S.A

 

 

 

 

Une face dont la seule ressemblance avec l’humaine était la disposition des organes… un nez et une bouche, deux yeux sous un front et au-dessus d’un menton. pour le reste la vie laissait à Anghia le choix de définir si cet être, que Fourreau nommait Parondir avait était créé par l’imagination débordante des femmes et des hommes des mondes lourds, ou si le monde sous That était le giron où était né une telle créature.

C’est néanmoins avec un bel aplomb que la brune couillarde se présentait comme le lui avait indiqué Fourreau.

« … La recherche de Leptika passe par tes appartements » fit-elle enfin pour conclure la saga qu’était devenue son passé récent.

« Tu es Leptika, soit ! … Et moi Parondir. » l’être déformé par son passé regardait avec admiration la plastique nue d’Anghia. Du fond des cratères qui leur faisait office d’orbites, les braises du vieux Khol brillaient de soudaine joie !

« Quand j’aurai fini de te broyer comme un mâle doit réduire toute femelle qui lui convienne, je me laisserai supplier longtemps pour te faire grâce à nouveau ! Tu hanteras mes jardins et les balcons de ma modeste maison, bouffie du besoin que ton corps soit à nouveau la proie … des mes flammes ! »

Anghia sourit affectueusement avant de répondre :

« J’ai reconnu dans tes promesses des images qui sont ma vie depuis trop longtemps déjà ; un mâle a posé comme tu le décris sa main dans mes jours et a saisi mon cœur entre ses doigts, depuis il ne l’a pas lâché ; et tu vois comme il sait me faire sienne ? » Ce disant Anghia ouvrait les bras comme pour embrasser les univers, un éclat d’extase dans le regard et sur les lèvres le rayonnement de plaisir.

« Seul un Khol peut donner tant de féminité à une femelle ! … Ton mâle est l’un de nos barons ! »

« Baron ? … Lui ? … un foutu macho Un geishamane,  un slameur d’amour, mais sûrement pas un baron Khol! »

La face de Parondir baissa lentement sa mâchoire, laissant apparaître le bleu translucide de ses dents sur le fond sombrement humide de sa bouche. Le menton très reculé se confondait maintenant avec la gorge du Khol ; la  flamme jaillit de cette fournaise qu’étaient les entrailles de l’ex-baron des territoires Khol et consuma  y laissant un trou béant le mur qui se trouvait derrière la terrien.

« La respiration du Khol devient caresse ? »  Intacte devant les yeux de Parondir devenus jaunes d’incrédulité, Anghia souriait faussement candide.

« Maîtresse ! … »

« Debout, mâle ! Je ne suis pas en visite dans mon fan club ! Mais réclame l’appui des sombres territoires… J’ai besoin d’une armée, digne de ce nom ! »

« Tu n’as rien à réclamer Leptika ! » fit la créature qui se relevait aussi souplement qu’elle s’était laissé choir sur le sol aux pieds d’Anghia.

 

« Dicte ton Déténon, aucun de mes frères ne manquera à ton bras… Maîtresse. »

S’étant assurée que le Khol ne tentait pas une feinte, Fourreau informa la terrien que l’eau des bains du palais de Parondir donnait à la peau des femelles une fragrance toute particulière.

« Fleur de Bélia sur la sueur des lutteurs Beliongs, mi-végétaux, mi-hommes. Maîtresse. »

« Tu veux prendre un bain Fourreau?  … En pleine bataille? »

« La bataille est ajournée  c’est Leptika qui sonnera la prochaine charge. Maîtresse. »


 

 

Les « retours » s’effectuaient à l’abri des regards. Rien ne pouvait les rendre discernables d’autres moments de la vie d’Anghia.

Seul un peu de vague se dissipant dans le regard du transsexuel trahissait les réintégrations de la partie de conscience qui s’absentait.

La belle avait navigué  d’un bord à l’autre des territoires du monde sous that  et d’un bord à l’autre des trois couronnes d’univers qui contenaient ce que Fourreau appelait les mondes lourds ; l’aventure devenait tragique.

Plus de sa conscience allait devoir lui être utile… la catalepsie devenait nécessaire, elle retournait dans la villa d’Altus pour y déposer son corps physique. Le corps de « la terrien » était bien plus fragile que ne l’étaient ceux qu’elle pouvait produire ailleurs.

Il était impératif que l’endroit ou il était déposé resta secret. Un secret que Fourreau avait elle-même ôté de la mémoire d’Anghia, de façon à ce que qui que ce soit à part la guerrière reptilienne du monde sous That ne puisse le découvrir en fouillant la conscience de la terrien.

Précaution qui s’avéra utile à plusieurs reprises lors de leurs déplacements et rencontres avec des êtres capables de ce genre de sondages mentaux.

 

« J’ai une de ces fringale de bite, si tu le sens… »

« Je le sens, Maîtresse. Ton monde est si couvert par les soins de lambium, au travail sur les terres de Daï-zir que même la guerrière Wielvard en est troublée. »

« C’est cette impression d’écailles soyeuses sur les zones sensibles de Leptika ? »

« Oui, et pardonne à la Wielward, Maîtresse. »

« Il donne un one man show en Lorraine demain. »

« Leptika est du même combat, Maîtresse. »

« Oui, et moi je fais ceinture ! … »

« Tu sais qu’il ne satisfait pas les efforts de lambium dans toutes les Maîtresses qu’i

Profil

  • poetiqulovescort
  • Le blog de poetiqulovescort
  • Homme
  • gourmande fantasmes plaisir amour sexe expériences orgasme
  • Ce n'est pas autant à l'autre qu'au plaisir que tu te donnes. Soit pour lui un présent somptueux, donne lui l'envie de te vivre! Ainsi seulement tu sauras aimer l'autre.

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus